Le PDG a parcouru rapidement des yeux l’email d’une entreprise qui fabrique et installe des portes en bois. Sa station de radio communautaire avait besoin de nouvelles portes, mais son budget était serré. Poussé par un sentiment d’obligation, il a cliqué sur le bouton « répondre » et a demandé une soumission pour une double porte. Quelques instants plus tard, il a reçu une réponse. Il s’avère qu’Andrew n’avait pas lu l’email jusqu’à la fin. L’entreprise avait en fait offert gratuitement des portes à la station de radio.
J’ai récemment compris à quel point il est rare que je lise un article, un blogue ou un email jusqu’à la fin. Connaître la fin, toutefois, pourrait me permettre d’avoir une opinion plus juste et peut-être même d’être agréablement surprise !
Le roi Salomon a écrit le livre d’Ecclésiaste vers la fin d’une vie remplie d’excès. Il a conclu que « tout est vanité » (EC 1.2). Il a poursuivi en disant : « Toutes choses sont en travail au-delà de ce qu’on peut dire ; l’œil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre » (V. 8).
Nous serions démoralisés si nous nous arrêtions là. Or, l’ensemble des paroles de Salomon étaient destinées à être « comme des aiguillons », c’est-à-dire douloureuses mais utiles, « comme des clous plantés » dans un bâton avec lequel le berger dirige ses brebis (12.13). Le but de Salomon était de ne pas nous laisser errer sans but dans la vie. Au contraire, il nous incite à « [craindre] Dieu et [à] [observer] ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme » (V. 13). Et nous ne pouvons y arriver seulement par sa puissance.
Alors que Dieu nous incite à suivre ses voies, il est bon de savoir ce qui arrive à la fin. « Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » (AP 21.4). Quelle belle fin Dieu nous prépare !