Le titre du livre d’Eugene Peterson, Méditations sur les Psaumes des montées : La vraie connaissance de Dieu naît de l’obéissance, tire son origine d’une citation du philosophe Friedrich Nietzsche. Élevé au sein d’une famille chrétienne, Nietzsche est devenu athée, et étonnamment, a plus tard écrit : « la chose principale, au ciel et sur la terre, c’est d’obéir longtemps et dans une même direction. À la longue, il en résultait, et il en résulte encore quelque chose pour quoi il vaut la peine de vivre ».
Nous pouvons percevoir l’illustration de ce principe au moment où le ministère public de Jésus a été dévoilé avec son baptême (MT 3.13). Les cieux se sont ouverts et Dieu le Père a fait valoir Jésus en disant : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection » (V. 16,17). J’imagine la foule regarder Jésus avec admiration en se demandant qui il était exactement.
Nous en savons très peu sur les premières années de la vie de Jésus. Connu comme « le fils du charpentier » (MT 13.55), Jésus entretenait une relation profonde et durable avec son Père céleste (JN 10.30). Je me demande si ces années de sa vie sont omises de l’Écriture parce qu’elles ne représentent qu’un temps de communion rempli d’amour entre un Père et son Fils. Or, dès l’instant où le plan du salut a commencé à être exposé, les auteurs des Évangiles nous ont dévoilé de plus en plus de détails. Les détails quotidiens du temps que Jésus a passé en secret avec Dieu peuvent ne pas nous sembler remarquables. Ce temps a toutefois produit du fruit pour le préparer à œuvrer en plus de lui avoir procuré la force de donner sa vie pour nous.
Nous sommes tous appelés à servir, et parfois publiquement. Pourtant, notre service en public n’aura jamais l’effet escompté par Dieu si nous ne le connaissons pas dans le secret. En servant Dieu dans les choses ordinaires, nous développons le caractère de notre service public. C’est en obéissant longtemps dans les endroits secrets que nous apprenons à faire de lui nos délices.