En 2015, une femme de 70 ans et son mari allaient passer la journée près de l’océan. En suivant les indications de son application GPS, la femme s’est malencontreusement dirigée vers un quartier dangereux. Plutôt que de tomber sur une belle plage brésilienne, le couple s’est retrouvé à Caramujo, l’un des quartiers les plus malfamés de Niteroi. Quelqu’un a tiré sur la voiture et la femme a été atteinte d’une balle. Elle est décédée plus tard dans un hôpital local. Malheureusement, les mauvaises indications qu’elle a suivies l’ont menée à sa mort.

Salomon connaissait l’importance de suivre les bonnes instructions, celles qui mènent à la vie et non à la mort spirituelle (ou même physique). Dans Proverbes 1.20-33, il a utilisé la métaphore d’une femme qui « crie dans les rues » pour illustrer l’importance d’écouter la sagesse (V. 20). Avec la perspicacité que Dieu lui avait donnée, il a remarqué que trois types de personnes ne suivent pas les conseils sages de Dieu. Les stupides manquent de détermination, mais semblent tout de même ouverts aux conseils ; les insensés ont entendu la vérité de Dieu, mais ont continué à la repousser ; les moqueurs résistent farouchement à la sagesse de Dieu et s’en moquent (V. 22).

Nous pouvons éviter de faire partie de ce trio mortel en allant vers la sagesse de Dieu et en l’écoutant. C’est vrai, il répandra sur nous son Esprit et nous fera connaître ses paroles (V. 23). Suivre l’Éternel et avoir une crainte révérencielle à son égard mène au « commencement de la science » (V. 7).

Dans les versets 24 à 27, remarquez comment Dieu dans son amour nous appelle activement à nous approcher de lui : « Puisque j’appelle […] Puisque j’étends ma main […] Puisque vous rejetez tous mes conseils. » Où en sommes-nous aujourd’hui ? Trouvons-nous la joie et la sagesse en Jésus (COL 2.3) ou le repoussons-nous et choisissons-nous de suivre notre propre voie ?

Évitons d’emprunter la voie des insensés. C’est en nous tournant vers Christ et en apprenant de lui que nous obtiendrons la sagesse, la paix et l’absence de crainte (PR 1.33).