En 1947, le commandant Ian Thomas et sa femme ont ouvert l’école biblique Capernwray Hall en Angleterre où ils ont accueilli leurs premiers étudiants. Ce qui rend cet événement extraordinaire est le fait que les premiers élèves étaient allemands. Seulement deux ans plus tôt, l’Angleterre et l’Allemagne étaient en guerre et le commandant Thomas avait même combattu lors du conflit ! Sa capacité à oublier le passé et à offrir l’amitié et l’amour de Jésus aux citoyens d’une ancienne nation ennemie est un exemple admirable.

Dans Luc 7, Jésus est aussi un exemple admirable du pardon accordé aux « pires » personnes (du moins, selon le monde). Il nous fait part de l’importance de savoir que nous sommes tous perdus dans notre état spirituel déchu et espère que nous comprenions cette réalité.

La « femme pécheresse » a extériorisé sa souffrance et sa pénitence lorsqu’elle a oint Jésus (V. 37,38). Elle n’osait pas faire face au Seigneur, car elle ne croyait pas le mériter, alors elle s’est agenouillée derrière lui. Puis, avec humilité, elle a embrassé ses pieds et les a oints « de parfum ». D’ailleurs, le parfum qu’elle a utilisé était très onéreux, mais ses larmes ont démontré que selon elle, la valeur du parfum n’était pas assez élevée pour une pécheresse comme elle. Elle s’est prosternée aux pieds de Jésus, non pas en s’attendant à être pardonnée, mais en l’espérant.

En revanche, le chef religieux s’est élevé non seulement au-dessus de la femme, mais aussi au-dessus de Jésus, présumant qu’il pouvait percevoir ce que Jésus ne pouvait pas (V. 39). Il était aveugle à son état spirituel mort, ce qui le rendait incapable de se repentir de sa condition. Son orgueil l’a rendu tout à fait inconscient.

Le commandant Thomas pouvait pardonner et aimer les autres parce qu’il savait ce que Jésus avait fait pour lui. Nous trouvons la force de pardonner quand nous prenons conscience de tout ce que Dieu nous a pardonné.