« C’est évident », a dit mon frère. « Un vent méridional est un vent qui souffle vers le sud. » J’ai essayé de protester. Il a rapidement saisi un dictionnaire et est revenu avec son air suffisant de grand frère. « Lis et pleur ! », a-t-il ajouté. Lorsque j’ai lu à voix haute la dernière phrase de la définition de méridional : « En ce qui concerne les vents, méridional signifie qui vient du sud », il m’a pris le livre des mains. Il a relu la définition et, n’en croyant pas ses yeux, a filé d’un air découragé. Il ne pouvait accepter la vérité, même après l’avoir lu lui-même. Il était convaincu d’avoir raison.
Il est souvent difficile d’admettre que nous avons tort lorsque nous étions certain d’avoir raison. Pharaon a refusé de reconnaître que Dieu lui parlait. Ses signes étaient irréfutables, mais depuis le serpent qui en a englouti un autre jusqu’à la mort de tous les premiers-nés d’Égypte (EX 7.8‑13 ; 12.28‑32), Pharaon a refusé d’accepter les faits. Il avait plus que tort ; il a lutté contre Dieu avec son coeur endurci jusqu’à perdre son armée dans la mer Rouge !
Ces récits nous laissent perplexe. Comment peut-on ignorer des signes aussi évidents ? (7.13 ; 14.5.)
Le fait est que nous pouvons tous résister à Dieu et à ses enseignements. Dans Romains 1.19,20, Paul a écrit que Dieu est manifeste pour tous et que nous sommes inexcusables. Puis dans les versets 21‑24, il a expliqué comment Dieu livre les gens à leurs convoitises impies lorsqu’ils choisissent de l’ignorer. C’est ce qu’il a fait avec Pharaon, et les conséquences ont été désastreuses pour l’Égypte (EX 12.29,30).
Dieu est amour et bonté. Il désire que nous nous tournions vers lui pour recevoir la vie et le salut. Puissions-nous choisir de le faire aujourd’hui, car il veut « manifestement » que nous vivions une relation avec lui.
Comment avez-vous résisté à Dieu dans votre relation avec lui ? Comment vous a-t-il démontré sa grâce et ses voies vivifiantes ?