Depuis le début de l’humanité, ce sont des ennemies continuelles. Récemment elles se sont immiscées dans la vie d’une amie qui regrettait de voir ses enfants ne pas marcher avec Jésus. Un autre ami pleurait la fin de ce qui avait été un mariage d’amour. Un membre de ma famille me regardait les yeux larmoyants tentant de former des mots en vain à cause de la démence. Un autre, rempli de chagrin suite à la mort de son père, m’a dit doucement : « Je ne peux pas croire qu’il est parti. »

Nous subissons tous des pertes.

Job en a connu, des pertes inimaginables. Homme bon aux yeux de Dieu, il craignait que ses enfants n’honorent pas leur Créateur lors de leurs « festins » (JOB 1.1,4,5). Puis, son âme s’est déchirée alors que tous ses fils et ses filles ont péri lors d’une catastrophe dévastatrice (V. 19). Comble de malheur, presque tous ses serviteurs ont été assassinés. Sa grande quantité de biens terrestres a été volée, le laissant brisé et démuni. Puis, une maladie de peau est venue le terrasser (2.7,8).

Finalement, comme si avoir tout perdu n’était pas assez agonisant et cruel, la femme de Job a tenu un discours d’espoir et de foi perdus. « Maudis Dieu, et meurs ! », a-t-elle dit à son mari (2.9).

Nous pouvons nous identifier à Job et à sa triste situation même si nous ne pouvons en comprendre l’étendue. Nous pouvons toutefois aussi nous émerveiller devant sa réaction initiale. Il a loué Dieu. « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! » (1.21.) Il a reconnu que Dieu règne sur toute la création. Job a dit : « Quoi ! nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! » (2.10.)

Job a marché avec Dieu. Mais lorsqu’il a subi des pertes, il a connu et vu plus pleinement l’Éternel (42.5). Puissions-nous faire de même, car Dieu nous accompagne lorsque nous subissons des pertes.