Les pique-niques sont généralement plaisants, sauf si vous vous rendez compte, quelques minutes avant de partir, que vous devez apporter un repas à partager. Lorsque cela m’est arrivé, j’ai rapidement mis de la viande dans une casserole, allumé le feu et quitté la cuisine pour aller terminer d’autres préparatifs. Quelques minutes plus tard, j’ai senti une odeur de brûlé. J’ai couru à la cuisine, mais évidemment, il était trop tard pour récupérer l’offrande brûlée.

Bien que je n’avais rien fait de mal, c’est ce que je n’avais pas fait qui a engendré le problème. Ce principe s’apparente à un verset de la Bible : « Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché » (JA 4.17).

Dans l’Ancien Testament, Moïse a dit que si une personne voit « s’égarer » le boeuf de son frère, elle doit prendre l’animal au lasso et le ramener à son propriétaire (DE 22.1). Si le boeuf tombe dans le chemin, celui qui le voit doit l’aider à se remettre sur ses pieds (V. 4).

Dans le Nouveau Testament, Jésus a raconté l’histoire d’un Samaritain qui s’est arrêté pour aider un homme qu’on avait volé et battu. Au fil des siècles, l’homme bon est devenu connu comme le bon Samaritain (LU 10.25‑37).

Qu’est-ce qui le rendait bon aux yeux de Jésus ? Il n’avait pas péché par omission et avait fait ce qui est bien. En faisant allusion aux oeuvres du bon Samaritain, Jésus a exhorté ses disciples ainsi : « Va, et toi, fais de même » (V. 37).

Aujourd’hui, nous serions peut-être tenté de contourner rapidement le « boeuf » dans la rue ou la « victime battue » en klaxonnant et en la saluant de la main afin de ne pas être en retard à l’entraînement de football. Mais qu’est-ce que Dieu voudrait que nous fassions ? Je crois qu’il voudrait que nous ralentissions, que nous sortions de notre zone de confort et que nous nous préoccupions des besoins des autres. Puissions-nous refléter la compassion de Dieu alors qu’il nous guide aujourd’hui !