Je me suis récemment fait mal à l’épaule. Plusieurs tendons et ligaments se sont déchirés et je dois suivre des traitements de physiothérapie pendant quelques mois. Le physiothérapeute a fait un commentaire intéressant en massant et en manipulant l’emplacement de la blessure : « Il faut que la partie endommagée reçoive du sang ; c’est son seul moyen de guérir, même si c’est douloureux. » Le seul moyen de redresser ce qui a été brisé est de forcer le sang dans ces zones, peu importe à quel point c’est difficile, pour qu’il emporte les tissus cicatriciels avec lui et que la blessure guérisse.

La pire maladie et la blessure la plus dommageable pour la race humaine est notre état de pécheurs — être morts dans nos « péchés » à cause de nos « offenses »
(ÉP 2.1). Mais parfois, même les croyants se font prendre au piège en faisant de bonnes actions pour tenter de se sentir mieux sur le plan spirituel. Le fait est que seul le sang de Jésus nous délivre du péché et seul son sacrifice sur la croix nous donne la certitude permanente que la dette de nos péchés a été acquittée (ÉP 1.7). Certes, il est mort « une seule fois » pour tous, et son sacrifice a tout réglé
(HÉ 9.26‑28). Nous devons cependant nous rappeler chaque jour que le pardon, même pour le mal que nous continuons de faire aujourd’hui, a été acheté à la croix avec le sang de Jésus (1 JN 1.7‑9). Il n’est pas possible d’ajouter à ce prix dans le but de gagner le pardon par nos oeuvres.

Paul a expliqué cette vérité aux Éphésiens en des termes spirituels et libérateurs. Dieu nous pardonne, nous guérit et répare tous les ravages causés par nos péchés avec le sang de son Fils, rien de plus. La grâce nous a été offerte à travers son sacrifice (ÉP 2.8,9). Nous ne pouvons la mériter au point de recevoir le salut, et nous ne pouvons la gagner par nos oeuvres. Elle ne se trouve que dans le sang de Jésus.