Aujourd’hui, dans mon pays, nous célébrons la fête des Mères. Nous emmenons notre mère au restaurant, nous lui envoyons une carte et annonçons notre amour pour elle sur les médias sociaux. J’ai remarqué qu’en général on ne fait pas l’éloge de notre mère pour ses talents d’oratrice dynamique, de leader motivante ou de musicienne accomplie. Nous aimons notre mère pour des choses plus simples.

Paul a expliqué pourquoi dans son chapitre sur les dons spirituels. Il a dit que dans le corps de Christ, les membres « que nous estimons être les moins honorables du corps, nous les entourons d’un plus grand honneur. Ainsi nos membres les moins décents reçoivent le plus d’honneur […] Dieu a disposé le corps de manière à donner plus d’honneur à ce qui en manquait » (1 CO 12.23,24).

Paul fait référence avec délicatesse à nos organes génitaux, les membres les plus primaires, donc les plus appréciés, de notre corps. Il affirme que cette priorité au sens pratique s’applique aussi à nos dons spirituels. Les dons que nous recevons sont indispensables pour la santé de tout le corps de Christ. Certains possèdent des dons pour servir dans la discrétion et d’autres pour servir en public comme l’enseignement, la musique et le leadership. Toutefois, ce que les gens apprécient le plus c’est d’être aimés de façon concrète.

Les Corinthiens désiraient ardemment posséder le don de parler en langues, ce qui n’édifiait personne si un interprète n’était pas présent (14.1‑5). Paul les a encouragés à « [aspirer] aux dons les meilleurs » (12.31) et « que ce soit pour l’édification de l’Église » (14.12). Les dons spectaculaires impressionnent les gens, mais seul le service concret les fera se sentir aimés.

Comment pouvons-nous aimer les autres et avoir de bonnes chances d’être aimé en retour ? Imitez une mère aimante. Répondez à leurs besoins physiques essentiels et répandez sur eux l’amour que Dieu a déversé sur nous.