Depuis quelques années, des chercheurs ont commencé à explorer ce qui provoque la résilience chez l’humain. Qu’est-ce qui aide quelqu’un à se remettre d’un traumatisme physique, émotionnel ou spirituel ? Le psychologue Martin Seligman propose quatre facteurs élémentaires :

L’aptitude émotionnelle : être capable d’amplifier les émotions positives comme la paix, la gratitude, l’espérance ou l’amour tout en gérant l’amertume, la tristesse et la colère. La famille : entretenir de solides relations en instaurant un climat de confiance et en pardonnant. La qualité des relations sociales : entretenir de bonnes amitiés et de bonnes relations de travail en développant de l’empathie et de l’intelligence émotionnelle. La santé spirituelle : avoir un but en servant quelque chose de plus grand que nous-même.

À bien des égards, cette recherche ne fait que rejoindre les propos de Jésus sur ce qui nous aiderait à être résilients au coeur des tempêtes de la vie (MT 7.24‑27). Son enseignement nous fortifie selon ces quatre aspects : nous sommes fortifiés sur le plan émotif, car Dieu nous console dans nos afflictions, il répond à nos besoins et nous aide à vaincre la colère et l’inquiétude (5.3,4,23‑26 ; 6.8,25‑32). Nous sommes fortifiés dans nos relations en mettant en pratique sa fidélité, son honnêteté, sa grâce et son pardon (5.27‑48 ; 6.12). Nous sommes fortifiés socialement en aimant les autres comme Dieu nous a aimés. Nous sommes fortifiés spirituellement en servant notre Dieu qui nous confie la mission d’être le sel et la lumière du monde (5.13‑16).

Les tempêtes de la vie viendront : pertes, trahisons, maladies, tragédies, attaques contre notre foi ou simples difficultés. L’enseignement de Jésus ne se résume pas à aller au ciel après notre mort ; c’est d’être résilient maintenant, par sa puissance. Ses paroles et sa présence nous aident à construire, pour notre vie, un fondement qui résistera même au plus violent des vents.