En grandissant, ma soeur et moi avons reçu de nos parents un enseignement sur l’amour de Jésus et nous avons appris à apprécier la prière personnelle avec lui. Étant plus âgée, les diverses épreuves de la vie m’ont mis beaucoup de pression et mes prières se sont transformées en requêtes fondées sur mes besoins plutôt qu’en dialogues avec celui qui aime donner à ses enfants (MT 7.11). Autrement dit, mes prières dépendaient des circonstances plutôt que du caractère de Dieu. Avec le temps, j’ai appris à demander selon sa volonté, mais aussi selon sa bonté.

Nous embrassons la souveraineté de Dieu lorsque nous reconnaissons qu’il est le grand « Je suis » (EX 3.14). Toutefois, Dieu devrait aussi être à nos yeux celui qui aime donner (HÉ 11.6 ; JA 1.17).

La jalousie, ce cancer spirituel, peut s’infiltrer incognito dans notre vie, prendre racine dans notre âme et faire des ravages à son éveil. Même les croyants en Jésus ne sont pas immunisés contre la tentation d’envier la condition de quelqu’un d’autre, ses relations ou ses dons.

Jacques 4.2,3 nous explique le lien qui existe entre nos prières, notre coeur et les réponses que nous recevons. Souvent, nous n’obtenons pas ce que nous désirons parce que « [nous] ne [demandons] pas », ou si nous demandons, nous le faisons pour les mauvaises raisons. Autant notre manque de demandes que nos demandes inappropriées découlent de notre notion limitée et entachée de Dieu. La jalousie et l’autopromotion peuvent se développer lorsque nous ne sommes pas convaincus que Dieu est bon.

Le Psaume 23 illustre autant la toute-puissance que la bienveillance permanente de Dieu, même lorsque nous marchons « dans la vallée de l’ombre de la mort » (V. 4). Nous ne « [manquons] de rien », car nous sommes remplis de son Esprit (V. 1). Le mieux dans tout ça est que nous pouvons déclarer que sa bonté durera toujours, non seulement dans l’éternité, mais aussi ici et maintenant (23.6 ; 27.13).