De temps en temps, on entend parler de gens qui ont profité de la célébrité d’un membre de leur famille. Athlètes, artistes et acteurs en sont victimes encore et encore.

Jean, le cousin de Jésus, a eu l’occasion de le faire. Il aurait facilement pu se vanter d’être le cousin de Jésus (LU 1.36), mais il ne l’a pas fait. En réalité, il a dit de Jésus : « Il faut qu’il croisse, et que je diminue » (JN 3.30).

Lorsqu’un jour Jean a rencontré Jésus par hasard, au lieu de se vanter d’être son parent, il a dit à ses disciples : « Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (V. 29). Le lendemain, alors que Jean était avec deux de ses disciples, « et, ayant regardé Jésus qui passait, il [a dit] : Voilà l’Agneau de Dieu » (V. 36).

Certains aiment dire que Jésus est celui qui règle nos problèmes, qui nous donne une saine confiance en nous-même, qui nous rend heureux, qui guérit nos maladies et qui nous aide à prospérer économiquement. Présenter Jésus comme étant celui qui est venu pour nous libérer de nos péchés peut sembler ringard, peu attrayant, insuffisant et même offensant, puisque certains ne réalisent pas qu’ils sont pécheurs.

Jean, cependant, a présenté Jésus comme étant l’Agneau de Dieu (V. 29,36). Il a compris que notre besoin ultime est d’être libéré de nos péchés (notre rébellion contre Dieu). Jésus est mort afin que notre relation avec lui soit restaurée. Avant que le Sauveur naisse, un ange avait dit à Joseph, son père terrestre, de l’appeler Jésus, puisqu’il « sauvera son peuple de ses péchés » (MT 1.21).

Comme Jean, nous faisons partie de la famille de Jésus (JN 1.12). Par son sang, nous sommes « ses frères et ses soeurs » (1 PI 1.18‑20 ; HÉ 2.10,11 ; Bible Parole de Vie). Puisqu’il est l’Agneau de Dieu qui ôte nos péchés, nous pouvons l’appeler notre frère et notre Sauveur !