Un euphémisme c’est « l’atténuation d’une expression jugée trop directe, trop choquante ». Au lieu de dire : « Notre chien est mort », nous disons : « Notre chien s’est endormi pour toujours. »

Dans la Bible, le sommeil est un euphémisme pour la mort physique (MC 5.39). Lorsque son ami est décédé, Jésus a dit : « Lazare, notre ami, dort ; mais je vais le réveiller » (JN 11.11). Jésus n’était pas en train d’atténuer la dure réalité de la cessation de la vie. Il parlait d’une nouvelle réalité spirituelle.

En tant que Chinois, le concept suivant a été enraciné en moi : il n’est pas bon de parler de la mort. Toutefois, Jésus a rendu possible pour les croyants de considérer la mort comme le « sommeil ». En apprenant que Lazare était endormi, les disciples ont pensé que c’était une bonne chose. Il est naturel et normal de se reposer ; c’est pourquoi personne n’appelle l’ambulance lorsque vous faites une sieste. Le but de dormir est de vous réveiller revivifié (V. 12). Mourir pour un croyant est comme se coucher pour faire une longue sieste. Vous dormirez peut-être longtemps, mais vous vous réveillerez.

Jésus a promis à Marthe qui était en deuil : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » (V. 25,26). Remarquez que Jésus n’a pas dit qu’il apportait la résurrection et la vie, mais qu’il est la résurrection et la vie. La solution à la mort est Jésus lui-même. Il est la solution à la mort et au séjour des morts (AP 1.18) !

Nous méprisons la mort parce qu’elle nous enlève nos proches, nous fait mal et nous chagrine. Grâce à Jésus et à sa promesse de résurrection, nous pouvons considérer la mort comme un sommeil profond. En Jésus, la mort est morte (2 TI 1.10) !