Noah Purifoy a amorcé sa carrière d’artiste d’« assemblage » avec pour matière première trois tonnes d’ordures récupérées après les émeutes survenues en 1995 dans la région de Watts, à Los Angeles. À partir notamment de roues de vélo cassées, de boules de jeu de quilles, de pneus usés et de téléviseurs endommagés – des choses inutilisables –, un de ses collègues et lui ont créé des sculptures au message puissant concernant les gens que l’on traite comme des « détritus » au sein de la société moderne. Un certain journaliste a surnommé M. Purifoy « le génie de la décharge ».
À l’époque de Jésus, beaucoup de gens considéraient les malades et les infirmes comme des pécheurs que Dieu avait ainsi punis. On les évitait et l’on ne faisait aucun cas d’eux. Lorsque Jésus et ses disciples ont croisé le chemin d’un homme né aveugle, le Seigneur a toutefois indiqué que son état ne résultait pas d’un péché, mais constituait l’occasion de faire voir la puissance de Dieu : « Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde » (JN 9.5). Quand l’aveugle s’est mis à suivre les directives de Jésus, la vue lui a été accordée.
Lorsque les autorités religieuses d’alors ont questionné l’aveugle, celui‑ci leur a simplement répondu : « [Je] sais une chose, c’est que j’étais aveugle et que maintenant je vois » (V. 25).
Jésus reste le plus grand « génie de la décharge » du monde, car de nos vies brisées par le péché, il fait de nouvelles créations.