J’ai une amie qui a divorcé après que son mari l’a laissée pour une autre femme. Quelques années plus tard, je discutais avec son père et le sujet de leur mariage brisé a refait surface. « C’est quand [mot vulgaire] était encore là », a-t-il dit. « C’est comme ça que j’aime l’appeler : [mot vulgaire]. »

Je me rappelle la conversation, non seulement à cause de son langage salé, mais aussi parce que, malgré sa foi en Dieu, il semblait prendre plaisir à la haine et à l’amertume.

En contraste, dans Michée 7.18 se trouve un attribut de Dieu qui me fascine énormément. « [Il] prend plaisir à la miséricorde », a dit le prophète. Michée a prophétisé à Israël et à Juda durant l’une de leurs périodes les plus sombres. Leurs chefs étaient injustes et pernicieux (3.9,10) et leurs sacrificateurs, cupides et corrompus (3.11), au point qu’ils planifiaient de faire le mal, ce qui a poussé Dieu à les discipliner (2.1‑5). Même dans ce contexte, Michée a dit que Dieu prenait plaisir à aimer ses enfants. Le prophète a proclamé que Dieu « mettra sous [ses] pieds [leurs] iniquités ; [il jettera] au fond de la mer tous leurs péchés » (7.19).

Il m’est arrivé de lutter avec le péché et de me sentir trop impur pour être l’enfant de Dieu. Lors de ces périodes, j’ai prié comme Michée 7.18,19 et je me suis accroché à l’amour indéfectible de Dieu. À d’autres occasions, lorsqu’on me blessait sur le plan émotionnel, j’ai prié Dieu qu’il m’aide à ne pas devenir amer, mais à démontrer un amour indéfectible, même envers mes ennemis (MT 5.44).

Nous avons tous été aux prises avec le péché à un moment où à un autre, et nous avons tous déjà été maltraités par quelqu’un. Peu importe où vous vous trouvez aujourd’hui, rappelez-vous que Dieu est toujours prêt à user de bonté envers les pécheurs repentants. Ce n’est pas un fardeau pour lui, c’est ce qu’il désire, il y prend plaisir. Il pardonne à ceux qui font le mal et bénit ceux qui souffrent (PS 130.1‑4 ; LU 6.20‑22).