Mimi a commencé, dans la jeune vingtaine, à travailler dans une maison de prostitution. Avec tout l’argent qu’elle se faisait, elle vivait dans le luxe, mais son travail de nuit l’empêchait de voir ses amis. Puis, les choses se sont mises à mal tourner.

« Je suis tombée enceinte d’un client », m’a confié Mimi. « J’ai compris que je ne pourrais pas élever un enfant dans cet environnement, alors je suis partie. Je me suis mariée au père, mais il ne pouvait oublier mon passé, alors nous avons rompu. Avant, j’avais beaucoup d’argent chaque semaine, maintenant, je n’en avais que très peu. Je n’avais plus de relations sociales et je me sentais isolée. C’est là que j’ai commencé à penser au suicide. »

Mimi a plutôt invoqué Jésus. « Je l’ai fait il y a six semaines, et depuis ce temps, je ne souffre plus de dépression. » L’argent se faisant rare, Mimi était tentée de retourner à son ancienne vie. « Si j’ai le choix entre nourrir mon enfant de nouilles instantanées ou recommencer à faire beaucoup d’argent où j’étais avant, peut-être que j’y retournerai. »

L’histoire de Mimi nous révèle la stratégie que le malin, Satan, utilise pour nous piéger. Premièrement, il exploite notre faiblesse avec une offre séduisante, puis il nous isole des gens dont nous avons besoin et finalement il nous asservit.

Dans le Notre Père, Jésus nous enseigne à prier ainsi : « [Ne] nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin » (MT 6.13). C’est une requête importante. Nous sommes tous vulnérables aux désirs malsains (JA 1.13‑15), aux voies destructrices du monde (1 JN 2.15‑17) et au malin qui complote notre chute (1 PI 5.8,9). Toutefois, lorsque nous faisons cette prière, nous parlons à notre Père qui est dans les cieux et qui est plus grand que ces puissances (MT 6.9). Lui seul peut nous secourir.

Nous devons prier le Notre Père autant pour nous que pour les autres. Pensez à prier ainsi : N’induis pas Mimi ni moi en tentation, Seigneur, mais délivre-nous du malin !