Le film de 1965 Les prairies de l’honneur met en vedette Jimmy Stewart dans le rôle de Charlie Anderson, un père autoritaire de sept enfants qui vit sur une ferme dans la vallée de Shenandoah. L’histoire se déroule durant la guerre de Sécession et explore les thèmes de la guerre, de la famille et de la restauration.

Un jour, Charlie fait une prière qui révèle sa colère constante contre Dieu :

« Seigneur, nous avons défriché la terre. Nous avons labouré, semé et récolté. Nous avons apprêté le fruit de nos récoltes ; il n’y en aurait pas et nous n’en mangerions pas si nous n’avions pas tout fait nous-mêmes. Nous avons travaillé d’arrache-pied pour chaque miette et chaque bouchée, mais nous vous remercions tout de même, Seigneur, pour ce repas que nous nous apprêtons à manger. Amen » (Traduction libre).

Charlie a une excellente éthique de travail, mais il passe à côté certains éléments essentiels. Qui a créé la vallée fertile où pousse sa récolte ? Qui fait pleuvoir et qui fait briller le Soleil ? Qui nous a conçus avec la capacité de choisir de croire ou non en Dieu ?

La mort de la femme de Charlie était à l’origine de sa colère. Dans la Bible, un autre homme avait raison d’être fâché. Connu pour sa patience, Job avait une remarque caustique pour Dieu et pour ses compagnons. Il a dit : « Est-ce contre un homme que se dirige ma plainte ? Et pourquoi mon âme ne serait-elle pas impatiente ? » Puis il a ajouté : « Pourquoi les méchants viventils ? » (JOB 21.4,7.) Ayant perdu ses dix enfants, il se lamentait en disant des méchants que « [leur] postérité s’affermit avec eux et en leur présence » (V. 8). Cela l’a amené à faire cette observation amère : « Le bonheur de ces gens n’est-il pas dans leurs mains ? » (V. 16 ; Semeur.)

Autant Job que Charlie reconnaissaient l’existence de Dieu. Job est toutefois resté attaché à Dieu peu importe la situation. Dieu permet qu’on en vienne à se poser des questions difficiles pour nous confronter à notre insuffisance et pour que nous nous tournions vers lui et sa souveraineté.