Dans le film Man of Steel (L’Homme d’acier au Québec) sorti en 2013, le jeune Clark Kent utilise sa force surhumaine pour empêcher un bus scolaire rempli de camarades de classe de couler dans une rivière. Le père de Clark, croyant que le monde n’est pas prêt à recevoir son fils surnaturel, lui conseille vivement de tenir secrète sa grande force. Il lui explique : « Quand le monde apprendra ce que tu peux faire, ça va tout changer – notre vision des choses, nos croyances, notre conception de ce qu’est l’humain – ça changera tout ! »

En regardant cette scène, je me suis demandé si Joseph, le beau-père de Jésus, avait eu les mêmes pensées au sujet de son fils surnaturel. Je me suis demandé s’il avait déjà réfléchi à la façon spectaculaire dont le monde allait changer lorsqu’il découvrirait la véritable identité de son fils.

Nous ne pouvons dire avec certitude si Joseph a eu de telles pensées, mais nous savons que Marie en a entretenues. Plusieurs jours après qu’un ange a annoncé à Marie qu’elle serait enceinte (LU 1.26‑38), elle s’est rendue chez sa parente Élisabeth qui en était alors à son sixième mois de grossesse. Luc nous dit que le bébé dans le ventre d’Élisabeth a « tressailli d’allégresse » au son de la voix de Marie (V. 44). Les deux femmes ont perçu cela comme un signe que Marie était bel et bien enceinte de l’enfant de Dieu.

Remplie de joie, Marie a récité l’un des cantiques les plus connus de la Bible – le Magnificat (V. 46‑55). La dernière phrase du chant démontre que Marie était pleinement consciente que l’enfant qui grandissait dans son ventre représentait l’accomplissement tant attendu de la promesse de Dieu à Abraham – une promesse qui transformerait le monde entier et le bénirait (GE 12.1‑3).

La naissance de Jésus nous révèle, entre autres, que Dieu est fidèle. Célébrer la naissance de Jésus, c’est célébrer celui qui tient ses promesses.