Lors d’une récente fête pour enfants, je regardais deux garçons s’affronter dans une arène de « combat » gonflable. On avait donné à chaque garçon la consigne de se tenir debout sur un piédestal gonflé et d’utiliser une perche surdimensionnée en forme de cotontige pour faire tomber l’autre de son socle. Le premier à tomber était le perdant.

Dans ce cas-ci, les garçons ont continué le duel même après être tombés de leur monticule. Bien que le moniteur leur ait dit d’arrêter, un des enfants a continué de repousser l’autre, nous donnant ainsi l’impression que les deux garçons désobéissaient aux ordres. Celui qui se faisait pousser voulait arrêter, mais il était obligé de résister aux attaques de son adversaire, plus fort que lui.

Au cours de notre vie, il nous arrivera d’être accusés à tort ou de connaître des ennuis, même après avoir bien agi. Joseph en savait quelque chose. Lorsque la femme de Potiphar a tenté de le séduire, il a répondu : « [Mon maître] […] n’est pas plus grand que moi dans cette maison, et il ne m’a rien interdit, excepté toi, parce que tu es sa femme. Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu ? » (GE 39.9.)

Mais la femme de Potiphar a refusé de lâcher prise et « [jour] après jour, elle revenait à la charge ». Même si Joseph « [refusait] de coucher avec elle et d’être avec elle » (V. 10 ; Semeur), il a été jeté en prison après que la femme de Potiphar a porté de fausses accusations contre lui (V. 17,18). Joseph a été emprisonné injustement, mais l’Éternel connaissait la vérité et il « fut avec Joseph, et il étendit sur lui sa bonté ». Joseph a gagné la faveur du chef de la prison, et Dieu a fait réussir tout ce qu’il entreprenait (V. 21-23).

Il nous arrivera d’être traités injustement, mais si nous cherchons à honorer notre Dieu juste, il nous permettra de sortir victorieux de nos épreuves.