Bon nombre de mes amis portent du parfum. Seulement, en peu de temps, le parfum se dissipe et ils doivent s’en asperger de nouveau pour continuer de sentir bon !

Les événements qui se déroulent entre deux dates importantes de votre vie détermineront si votre nom prendra une odeur exquise ou nauséabonde. Ces dates sont celle de votre naissance, lorsque vos parents vous ont donné un nom, et celle de votre décès, lorsque votre nom apparaîtra sur un certificat de décès. Deux personnages du Nouveau Testament nous servent d’exemples.

Quand Marie de Béthanie a oint Jésus d’un parfum de grand prix (MC 14.3), son odeur a rempli la maison. Jésus a dit que le nom de Marie serait honoré (V. 9) – et il l’est. Judas, cependant, a livré Jésus pour 30 pièces d’argent (MT 26.14,15). À sa naissance, il avait reçu un bon nom, celui de Juda, qui signifie « louange ». Mais au moment de sa mort, Judas avait transformé son magnifique nom en quelque chose de détestable et de méprisé (JN 18.5).

« Une bonne réputation vaut mieux que le bon parfum » (EC 7.1). C’est pourquoi Salomon nous rappelle que « [la] réputation est préférable à de grandes richesses » (PR 22.1). Il ne nous exhorte pas à cesser de porter du parfum ; il nous demande plutôt de réfléchir à la mort (EC 7.4), de délaisser le superficiel au profit de l’authentique et l’hypocrisie pour l’intégrité. Par notre attitude et nos actions, nous créons des souvenirs qui seront associés à notre nom durant notre vie… et après notre mort.

Salomon nous encourage à laisser derrière nous un héritage qui est authentique, positif, inoubliable et durable. Comme Proverbe 10.7 le déclare : « La mémoire du juste est en bénédiction, mais le nom des méchants tombe en pourriture. » Oui, le parfum s’évapore, mais l’arôme de notre vie continue de se répandre.