Il y a un certain temps, j’assistais à une réunion de dirigeants qui aurait pu tourner au vinaigre. La situation aurait pu être plus explosive que les feux d’artifice du Nouvel An chinois ! Heureusement, cependant, les questions épineuses ont été abordées avec honnêteté et transparence. Le grand « I » – pour intégrité – a disposé chaque personne à prononcer des paroles de vérité, d’amour et de pardon.

Cela aurait plu à Michée.

Son nom signifiait « qui est comme Dieu », et il tardait au prophète de voir l’intégrité – les principes moraux et la droiture – réapparaître parmi son peuple, à la cour et dans le pays (MI 7.1-3,11). Regardant autour de lui et n’y apercevant que la malhonnêteté et la déchéance morale, il s’est écrié : « [Je] regarderai vers l’Éternel […] L’Éternel sera ma lumière » (V. 7,8).

Michée savait que le peuple de Dieu, le troupeau de son héritage (V. 14) devait refléter sa droiture, sa sainteté et son intégrité (PR 11.20). Dieu n’accepte rien de moins, ce dont Pierre a parlé : « Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois […] soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : Vous serez saints, car je suis saint » (1 PI 1.14,15).

Il n’est pas facile d’être intègre. Le peuple de Jérusalem et de Samarie devait pour ce faire écouter Michée leur annoncer que Dieu les jugerait. Michée leur révélait qu’ils allaient être punis, mais leur indiquait la voie de la purification, la « lumière » et la « justice » (MI 7.9). L’amour, la compassion, le pardon et la fidélité de Dieu finiraient par l’emporter.

Si on ne détecte pas le grand « I » dans vos paroles, votre caractère et vos décisions, venez à Dieu dans la repentance. Laissez-le vous purifier. Alors seulement vous serez capable de manifester l’honnêteté, la droiture morale et l’intégrité du peuple acquis de Dieu (1 PI 2.9).