Ô Dieu, il était si jeune… marié depuis moins d’un an. J’avais le coeur brisé en pensant à la femme et à la famille élargie de ce jeune homme – en deuil de sa perte alors que d’autres gens venaient les rencontrer. Une question m’est revenue à l’esprit : Ô Dieu, pourquoi lui, et pas moi ? Je souffrais de la même maladie, et j’ai reçu les mêmes traitements de greffe de moelle osseuse. Pourquoi est-il mort alors que mon cancer est en rémission ? À cet instant, Dieu m’a rappelé une fois de plus que lui seul est souverain.

Jonas et l’équipage du bateau se dirigeant vers Tarsis ont appris cette vérité d’une façon spectaculaire. Le prophète réticent avait répondu à l’appel de Dieu en faisant voile dans la direction opposée à celle où il devait aller (JON 1.2,3). Mais le Dieu souverain « fit souffler sur la mer un vent impétueux, et il s’éleva sur la mer une grande tempête. Le navire menaçait de faire naufrage » (V. 4).

À ce stade, Jonas a reconnu que Dieu le corrigeait, ainsi que sa course. Il a donc demandé à l’équipage de le jeter dans les vagues écumantes et menaçantes en disant : « [Je] sais que c’est moi qui attire sur vous cette grande tempête » (V. 12). Les marins ont imploré Dieu pour la première fois de leur vie, lui demandant d’épargner leur vie et de ne pas les tenir responsables de la mort de Jonas.

Puis ils ont lancé le prophète rebelle dans la mer agitée et elle s’est apaisée (V. 15). Dieu, dans sa souveraineté, a choisi de préserver la vie des marins. Il a aussi choisi de sauver Jonas de la mort pour mener à terme ses projets bienfaisants (V. 17).

Il arrive que nous demandions à Dieu : Pourquoi ? Il comprend et compatit avec nous (HÉ 4.15). Parfois, des vagues déferleront, parfois des êtres chers nous seront enlevés, mais nous pourrons croire en toute confiance que notre Dieu souverain est toujours bon et aimant… et qu’il sait pourquoi les choses se passent ainsi.