Notre fils de six ans ne vit que par le credo suivant : ne jamais, au grand jamais, s’ennuyer !

Il passe son temps à explorer et à expérimenter. Généralement sale, il ne reste jamais en place – pas même lorsqu’il dort. Liam ne partage pas la peur des hauteurs et des serpents de son père ni ne possède le bon sens de sa mère. Sa phrase favorite, nous l’entendons souvent trop tard pour intervenir : « Regarde ça ! » nous annonce-t-il avant de sauter imprudemment dans… n’importe quoi.

On ne s’attendrait donc pas à ce que sous ses dehors résilients se cache un coeur doux, mais c’est le cas. Lorsqu’il a découvert qu’un prédateur avait envahi un terrier de lapins, Liam est devenu inconsolable. Il a apporté à sa mère un lapereau sans vie, et lui a dit, le corps secoué de sanglots : « Les bébés lapins ne devraient pas mourir ! »

Chaque nouveau jour nous rappelle que les choses vont mal – vraiment très mal. Les bébés lapins ne devraient pas mourir.

Selon la théologie chrétienne, l’origine de la mort remonte au jardin d’Éden. Nos premiers parents ont péché, et leur rébellion a attiré la malédiction de la peine de mort sur toute la création (Voir GE 3.1‑19). Cette désobéissance a cependant coûté plus cher à Dieu qu’à nous.

Partout dans la Bible on nous offre des aperçus du plan de Dieu pour racheter sa création. Ésaïe 53 nous en présente l’un des plus détaillés : « [Il] était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (V. 5). « On a mis son sépulcre parmi les méchants […] quoiqu’il n’ait point commis de violence et qu’il n’y ait point eu de fraude dans sa bouche » (V. 9).

Le Fils de Dieu n’aurait pas dû mourir ! Mais « [il] a plu à l’Éternel de le briser par la souffrance… Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une postérité et prolongera ses jours » (V. 10).