L’auteure Nancy Leigh DeMoss a écrit : « C’est déjà déplorable que je fasse des choix qui nuisent à ma relation avec Dieu. C’est encore plus sérieux s’ils incitent quelqu’un d’autre à pécher […] Je choisis donc la voie de la sainteté pour l’amour de Dieu et pour mon propre bien. »

Ayant conduit les Israélites en Terre promise, et sachant qu’il allait bientôt mourir, Josué rassemble toute la nation pour lui faire part de ses derniers conseils et lui exposer son choix (JOS 24.1). Les Juifs étaient tentés de s’attribuer le mérite de la conquête du pays. Voyez comment Dieu utilise de façon répétée le pronom « Je » alors qu’il communique sa parole au peuple par la bouche de Josué : « Je pris […] Je vous délivrai […] Je les livrai entre vos mains […] Je vous donnai un pays […] des vignes » (V. 3-13). Dieu n’a fourni aux Juifs aucune raison d’être fiers puisqu’il avait accompli le plus gros du travail pour les amener en Terre promise.

Puis Josué a appelé les gens à rester fidèles à Dieu. Beaucoup de faux dieux se faisaient concurrence pour capter leur attention (V. 14‑24). Il a donc demandé deux choses aux Israélites : « Faites disparaître les dieux qu’ont servis vos pères » et « craignez l’Éternel, et servez-le avec intégrité et fidélité » (V. 14). L’Éternel ne devait pas être leur dieu préféré parmi tant d’autres ; il devait être le seul Dieu qu’ils servaient ! Josué a dit : « Lorsque vous abandonnerez l’Éternel et que vous servirez des dieux étrangers, il reviendra vous faire du mal » (V. 20).

Josué ne nous a pas offert l’option de « ne servir aucun dieu ». Il savait que nous avons besoin de celui qui nous a créés et qui nous aime. Il avait aussi compris que les humains sont inconstants. Nous sommes trop facilement attirés aux idoles qui nous entourent.

Puissions-nous prendre à coeur aujourd’hui ces paroles de Josué : « [Choisissez] aujourd’hui qui vous voulez servir », et faire le même choix que lui : « Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel » (V. 15).