Lorsque j’étais adolescent, j’ai fait un voyage scolaire à Londres. Âgé de seulement 14 ans, je portais malheureusement plus d’attention à mes repas et à mes camarades de classe qu’aux magnifiques sites que nous visitions. Un jour, je me suis trouvé devant les ruines d’un mur romain qui m’a tellement émerveillé que j’ai temporairement cessé de m’intéresser à ce qui captive les adolescents. J’étais rempli d’humilité au toucher de cet objet. La mousse et les pierres semblaient sacrées, et j’avais l’impression de me tenir sur une terre sainte.

Moïse s’est autrefois trouvé sur une véritable terre sainte. C’est arrivé un jour où il surveillait ses brebis dans le désert. Qu’est-ce que c’est ? Un buisson en flammes qui ne se consume même pas ! Il s’est approché du buisson en flammes et a entendu la voix de Dieu : « [Ôte] tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte » (EX 3.5). Ce moment dans la vie de Moïse a déclenché une série d’événements extraordinaires que Dieu a utilisés pour le préparer à faire sortir son peuple de l’Égypte et à le mener en Terre promise (12.31,32 ; DE 34.1‑4). Avant d’entreprendre cette aventure, Moïse s’est humilié devant Dieu. Il s’est caché le visage par crainte révérencielle (EX 3.6 ; voir aussi PR 1.7).

Avez-vous déjà vécu un moment semblable ? Il peut être si bon pour nous de nous humilier devant Dieu et de faire l’expérience de la crainte révérencielle. Avouons-le, il peut nous arriver de devenir trop à l’aise en sa présence. Nous n’arrivons plus à percevoir sa puissance et sa majesté. Mais lorsque la présence de Dieu devient indéniablement palpable – lorsque nous sommes frappés d’admiration devant sa sainteté –, nous ne pouvons nous empêcher de nous prosterner et de l’adorer !

Oui, Dieu est grand, plus grand que des murs romains érodés (PS 86.10). Lui seul est digne de notre crainte révérencielle et de notre adoration fervente (PS 130.3,4).