Olaudah Equiano (vers 1745‑1746) n’avait que 11 ans lorsqu’on l’a enlevé et vendu comme esclave. Il a alors effectué l’horrible traversée depuis l’Afrique de l’Ouest jusqu’aux Indes occidentales, puis jusqu’en colonie de Virginie, et ensuite en Angleterre. À 20 ans, il a acheté sa liberté, mais en continuant de porter les cicatrices émotionnelles et physiques des traitements inhumains qu’il avait dû subir.

Incapable de jouir de sa liberté alors que d’autres vivaient encore en esclaves, Equiano s’est mis à militer activement en faveur de l’abolition de l’esclavage en Angleterre. Il a écrit son autobiographie (ce qu’aucun esclave n’avait fait auparavant), dans laquelle il a décrit les terribles sévices auxquels on soumettait les esclaves à cette époque.

Lors de sa venue, Jésus a mené le combat pour nous tous qui sommes esclaves et incapables de nous défendre. Bien que les chaînes de notre esclavage soient invisibles, notre coeur brisé et le péché ne nous retiennent pas moins captifs pour autant. Jésus a dit à ce sujet : « [Quiconque] se livre au péché est esclave du péché. Or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; le Fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (JN 8.34‑36).

Là où une telle liberté semble absente, il est nécessaire de déclarer ses paroles, qui nous libéreront de la culpabilité, de la honte et du désespoir. Si nous croyons en Jésus, nous serons effectivement libres !