Une de mes amies a publié une recette pour mijoteuse sur sa page Facebook. Le repas semblait délicieux. J’ai donc téléchargé la recette en comptant l’utiliser un jour. La semaine suivante, une autre amie m’a dit qu’elle cherchait de bonnes recettes à faire dans la mijoteuse. Je lui ai donc envoyé celle que j’avais vue sur Facebook. Elle l’a ensuite transmise à plusieurs de ses connaissances qui l’ont à leur tour transmise à d’autres.

Plus tard, en parlant avec des amis, j’ai appris que beaucoup de gens avaient fait circuler cette recette sans que personne – ni même celle qui l’avait publiée à l’origine – ne l’ait essayée. Nous l’avions recommandée sans y avoir goûté.

Il nous arrive à l’occasion de faire la même chose dans le domaine de la foi. Bien que nous cherchions à dire quelque chose « qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent » (ÉP 4.29), il est souvent plus facile de publier les histoires de confiance en Dieu des autres que de faire preuve de foi nous-mêmes.

Par exemple, nous pourrions publier une anecdote sur Facebook pour encourager les autres à « [goûter] et [à constater] que l’Éternel est bon », à « [trouver leur] refuge en lui » et à révérer l’Éternel afin qu’ils ne manquent de rien (PS 34.9 ; Semeur) tout en ne mettant pas nos exhortations en pratique.

Je ne cherche pas à souligner ce qui relève de l’hypocrisie. Je ne fais que noter que Dieu ne souhaite pas simplement que nous parlions de lui ; il veut que nous le connaissions personnellement et que nous goûtions et constations qu’il est bon !

Nous pouvons connaître Christ plus profondément

• en louant et en exaltant sa personne (V. 2,4) ;

• en le priant et en écoutant sa voix (V. 5,7) ;

• en appréciant sa bonté et en faisant de lui notre refuge (V. 9).

Aujourd’hui et pour toujours, goûtons et constatons que Dieu est bon !