Lors d’un voyage à Paris, mon mari et moi avons décidé d’aller admirer la vue du haut de l’Arc de triomphe. Préférant l’aventure à la facilité, nous avons choisi de grimper les 284 marches au lieu de prendre l’ascenseur pour nous rendre à destination. Durant une bonne partie de la montée, nous avons dû emprunter ce qui nous semblait être un escalier en spirale sans fin. Lorsque nous sommes enfin arrivés au sommet, nous avons savouré la vue panoramique de la ville, résultat de notre ascension de 50 mètres !

Dans l’Ancien Testament, Jacob a vu en rêve une échelle qui reliait la terre et le ciel (GE 28.12‑15). Des anges y montaient et y descendaient. Dieu se tenait en haut et disait : « Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père » (V. 13).

Des siècles plus tard, Jésus a fait allusion à des anges qui montaient et descendaient entre ciel et terre, comme dans le rêve de Jacob. Il venait tout juste de se révéler miraculeusement à Nathanaël en tant que Messie (JN 1.48,49). À la stupéfaction du disciple nouvellement recruté et celle des autres, Jésus a dit : « [Tu] verras de bien plus grandes choses encore […] vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre entre ciel et terre par l’intermédiaire du Fils de l’homme » (V. 50,51 ; Semeur).

À l’aide de cette illustration, Jésus enseignait à ses disciples qu’il était (et est) le chemin du ciel (JN 14.6). Nous ne pouvons atteindre Dieu par nous-mêmes. L’essayer serait l’équivalent de tenter d’atteindre les nuages en sautant – impossible ! Heureusement, Jésus comble le fossé qui nous sépare de Dieu.

Il est l’Agneau de Dieu (1.29), celui qui ôte notre péché lorsque nous croyons en lui. Si vous connaissez Jésus, vous passerez l’éternité avec lui. Si vous ne le connaissez pas, c’est aujourd’hui le moment idéal de considérer celui qui est mort pour vous – votre « intermédiaire » entre vous et le ciel.