Pour tout le bien que Facebook, Twitter et Instagram peuvent nous faire, comme de nous permettre de garder le contact avec notre famille et nos amis, ces médias sociaux peuvent aussi être des pierres d’achoppement. Une de mes amies a commencé à limiter le temps qu’elle passe sur les médias sociaux après s’être aperçue que la vie de ses amis virtuels la captivait de plus en plus. Eh oui ! En suivant ses amis sur Facebook, Twitter et Instagram, elle est devenue indiscrète ; mais elle n’est pas la seule.

Il nous arrive tous d’être parfois trop curieux ou de ne pas nous mêler de nos affaires. Souvent, nous vérifions ce qui se passe dans la vie des gens qui ont un appel semblable au nôtre. Les prédicateurs en suivent d’autres. Les musiciens s’intéressent aux autres interprètes. Les auteurs ont tendance à se plonger dans la vie d’autres écrivains. Si nous sombrons dans l’indiscrétion, il se peut que nous perdions Jésus de vue, que nous l’aimions moins et que nous éprouvions moins de reconnaissance pour ce qu’il a fait dans notre vie.

Quand Jésus a rétabli Pierre (JN 21.15‑17), l’apôtre a immédiatement détourné son attention du Sauveur et lui a demandé si Jean allait subir les mêmes souffrances que lui (V. 21). En réponse à la question de Pierre, Jésus a répondu, en fait : Ne t’inquiète pas pour lui. Fixe le regard sur moi (V. 22).

En suivant Jésus, nous nous concentrerons sur lui et non sur ce qui arrive dans la vie des autres. Cela peut vouloir dire entre autres que, dans le but de réprimer notre curiosité malsaine, nous passerons moins de temps sur les médias sociaux. Cela suppose également qu’en réaction à la tentation et aux péchés qui nous assaillent, nous chercherons Dieu et sa sagesse. Lorsque nous nous soumettrons à la puissance de Christ, il nous délivrera du désir malsain de vouloir tout savoir au sujet de la vie des autres. Nous n’avons qu’à le fixer, lui, du regard !