Au lieu d’utiliser la salutation « Fidèlement vôtre », de nombreux Ougandais terminent leur lettre par « Plein de foi », qu’ils font suivre de leur nom. Chaque fois que je reçois une lettre qui se termine par cette salutation (ce qui est fréquent dans un pays où beaucoup de gens communiquent encore au moyen du papier et d’un stylo), je me demande ce que cela veut dire d’être « plein de foi » – d’avoir un coeur qui déborde de confiance en l’Éternel.

Alors que la fidélité décrit la qualité d’être loyal envers quelqu’un ou quelque chose, « plein de foi » signifie être rempli de la plus grande foi possible en quelqu’un ou en quelque chose. Dans cette optique, selon Galates 3.9, ce ne sont pas nos bonnes oeuvres ou nos efforts pour être fidèles qui nous rendent justes devant Dieu, mais notre dépendance de Jésus et notre confiance en lui.

L’apôtre Paul a écrit : « [La] loi a été comme un précepteur pour nous conduire à Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi. La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce précepteur. Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ » (GA 3.24‑26).

On lit dans Actes qu’Étienne était un « homme plein de foi et d’Esprit-Saint » (AC 6.5). Il a été choisi par les disciples pour accomplir un travail important, non seulement à cause de sa fidélité envers la Parole de Dieu, mais aussi en raison de sa foi en Christ.

Si nos bonnes oeuvres et notre fidélité à observer la loi nous rendaient acceptables aux yeux de Dieu, nous pourrions nous en flatter. L’Évangile attire toutefois notre attention sur une relation avec Dieu et sur la possibilité de devenir justes devant lui par la foi en Christ, comme Abraham l’a fait (RO 4.1‑3).

Si nous sommes « pleins de foi », Dieu nous donnera « accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » (GA 5.2).