Si vous vous êtes déjà promené dans un jardin botanique ou un musée d’art, vous savez à quel point la diversité met la beauté en valeur. Pour une raison quelconque, cela ne semble pas fonctionner au sein de l’Église.

Quand nous réfléchissons au fait que le corps du Christ s’exprime distinctement selon la culture, la race, la classe socioéconomique et la théologie de chacun, il est facile de croire que c’est la diversité qui est coupable de notre désunion. Notre caractère unique et nos différences perçues font toutefois partie de la création originelle de Dieu, et sont inhérents au monde qu’il a qualifié de « bon » (GE 1.3).

Au début de la Genèse régnaient l’ordre et l’harmonie, une magnifique fusion de deux réalités distinctes. On y trouvait la créature et la création, le mâle et la femelle, la lumière et les ténèbres, la nuit et le jour, le travail et le repos. Le Créateur y a séparé « les eaux qui sont au-dessous de l’étendue d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue » et a imposé au temps le rythme du soir et du matin (V. 6,8). Dieu n’a pas conçu un monde où tout est identique, mais plutôt un monde où toutes choses (avec leur caractère unique et leurs multiples facettes) sont rassemblées en lui. L’harmonie existait au sein de la création parce qu’elle tirait sa vie de Dieu, et non parce qu’elle était uniforme et monotone.

Tandis que Dieu se révèle, nous découvrons qu’il existe sous forme de Trinité, que Dieu consiste en trois personnes. En Dieu, il y a unité et diversité. Les humains, ceux qui portent l’image de la Trinité, reflètent aussi la réalité qui est propre à Dieu. Grâce à lui, nous partageons une unité qui ne peut être brisée. Cependant, nous sommes aussi variés, puisque chacun de nous a une personnalité unique à offrir au monde de Dieu.

En Jésus, vivons en harmonie les uns avec les autres, tout en faisant briller notre caractère unique.