La crise cardiaque est la principale cause de mortalité dans plusieurs pays du monde. Aux États-Unis, quelqu’un souffre d’une crise cardiaque toutes les 20 secondes, et quelqu’un en meurt toutes les 34 secondes. À Singapour, une mort sur trois est due à une crise cardiaque ou à un AVC. Nous devons faire très attention à ce que les professionnels de la santé nous enseignent sur la prévention des crises cardiaques : réduire notre niveau de stress, ne pas fumer, faire de l’exercice régulièrement et surveiller notre alimentation. « Garde ton coeur plus que toute autre chose » est un enseignement que nous ignorons à nos risques et périls (PR 4.23).

Mais le « coeur » dont il est question dans ce verset n’est pas l’organe biologique qui pompe du sang. Dans l’Écriture, le « coeur » est l’endroit où nos sentiments, nos attitudes, nos paroles et nos actions sont conçus (LU 6.45). « Comme dans l’eau le visage répond au visage, ainsi le coeur de l’homme répond au coeur de l’homme » (PR 27.19). C’est l’« homme intérieur » qui nous définit.

Le coeur, c’est là où Christ fait sa demeure (JN 14.23 ; ÉP 3.16,17), et où l’Esprit de Dieu habite (RO 8.9‑11 ; 1 CO 3.16,17). Le coeur détermine notre degré de réceptivité et de sensibilité à Dieu (DE 30.6 ; ÉZ 11.19,20). C’est le centre de notre adoration (JÉ 32.39 ; PS 86.12). Il définit, forme et constitue la « [source] de la vie » (PR 4.23).

Les policiers et les soldats en service portent un gilet pareballes pour protéger leur coeur d’éventuels dangers. Salomon nous offre un conseil visant à prévenir les crises cardiaques : « [Sois] attentif » et « prête l’oreille » à la Parole de Dieu. Garde sa Parole « dans le fond de ton coeur ; car c’est la vie […] c’est la santé pour tout [ton] corps » (V. 20‑22).

Le psalmiste parle de l’importance de cette mise en garde : « Je serre ta parole dans mon coeur, afin de ne pas pécher contre toi » (PS 119.11). Le risque de subir une crise cardiaque spirituelle fatale s’accroît à mesure que l’on néglige et que l’on ignore la Parole de Dieu.