Étant mère de quatre jeunes enfants, j’ai parfois tendance à paniquer. Ma première réaction est de téléphoner à ma mère pour lui demander que faire de l’allergie de mon fils ou de la toux soudaine de ma fille.

Ma mère est une ressource formidable, mais la lecture des Psaumes me rappelle combien j’ai souvent besoin du genre d’aide qu’aucun mortel ne saurait me procurer. Dans le Psaume 18, David courait un grand danger. Affolé, au seuil de la mort et angoissé, il a fait appel au Seigneur.

David a pu déclarer : « Je t’aime, ô Éternel » parce qu’il savait que Dieu était son rocher, sa forteresse et son libérateur (V. 2,3) ! Dieu était son bouclier, son salut et sa force. Il se peut que nous ne comprenions pas les louanges de David parce que nous n’avons pas fait l’expérience du secours de Dieu. Il se pourrait bien que nous saisissions le combiné du téléphone avant même de solliciter les conseils et l’aide de Dieu.

Il va de soi que Dieu met des gens sur notre route pour nous aider et nous consoler, mais n’oublions pas pour autant de prier. Dieu nous entendra, comme David l’a chanté : « [De] son palais, il a entendu ma voix, et mon cri est parvenu devant lui à ses oreilles » (V. 7). Lorsque nous allons à Dieu, nous entonnons ce cantique davidien et nous trouvons nous aussi en Dieu notre rocher, notre forteresse et notre libérateur.

La prochaine fois que vous serez tenté de prendre le combiné du téléphone, pensez aussi à prier.