Bonne année ! Il est de nouveau le temps de fêter une nouvelle série de 365 jours.

La plupart d’entre nous aiment les nouvelles choses et accueillent bien les changements d’années et de saisons. Je prendrais volontiers une nouvelle voiture en échange de ma vieille. Une nouvelle maison serait bien. Un nouveau bateau de pêche serait encore plus génial. (Ah ! comme j’en voudrais un !) Puis, il y a de nouveaux souliers, de nouveaux livres, de la nouvelle musique, de nouvelles amitiés, de nouvelles occasions de servir et de grandir, et plus encore !

La nouveauté est bien, mais il y a une sorte de « nouveau » que la Bible nous présente sous un nouveau jour (sans vouloir faire de jeux de mots).

Le Nouveau Testament contient deux mots grecs différents que le français traduit par « nouveau ». Neos fait référence à quelque chose qui a récemment vu le jour, comme une nouvelle année. C’est quelque chose qui n’a jamais existé, qui est flambant neuf. Kainos parle plutôt de quelque chose qui a été « renouvelé ». Il véhicule l’idée selon laquelle une chose ayant « auparavant » existé parvient maintenant à sa plénitude.

C’est le terme kainos qui présente le concept de « nouveau » sous un nouveau jour. L’apôtre Jean utilise ce mot pour décrire le nouveau ciel et la nouvelle terre (Ap 21.1). C’est le même terme que Jésus adopte pour proclamer de son trône : « Voici, je fais toutes choses nouvelles » (v. 5). C’est aussi de ce mot dont Paul se sert lorsqu’il écrit que celui qui est en Christ devient une « nouvelle création » (2 Co 5.17).

Dans chaque cas, l’idée du « nouveau » évoque une chose qui a déjà existé et qui est maintenant recréée et restaurée afin qu’elle puisse devenir tout ce pour quoi elle a été faite.

Alors que nous entamons une autre année, vivons notre nouvelle création, déjà amorcée. Et rappelons-nous qu’un jour, elle sera révélée dans son entier.