La semaine dernière, j’ai emmené mon fils adoptif Wasswa et son copain Joseph (un Éthiopien adopté par mes amis) sur une plage de la Floride où j’ai grandi. Je regardais les garçons patauger dans l’eau du Golfe, jouer dans le sable et donner des petits coups à une méduse morte échouée sur le rivage, et je m’émerveillais de l’oeuvre que Dieu avait faite dans leur vie.

Les garçons ont connu un début de vie traumatisant. À l’âge de quatre ans, Wasswa vivait dans un village pauvre d’Ouganda et avait perdu sa mère, son père, son frère jumeau et sept de ses neuf oncles et tantes. Joseph avait été retrouvé abandonné près d’une rivière alors qu’il était bébé.

Par la grâce de Dieu, les garçons ont survécu. Ils sont une manifestation tangible du Psaume 105.5 : « Souvenez-vous des prodiges qu’il [Dieu] a faits, de ses miracles et des jugements de sa bouche ». J’ai appliqué ce verset à la vie des garçons :

Les prodiges de Dieu : Le Seigneur a orchestré ma rencontre avec un orphelin sur le bord d’une route d’Ouganda et il a conduit mes amis en Éthiopie pour le bien de Joseph.

Les miracles de Dieu : Wasswa et Joseph sont tous deux en vie et en bonne santé.

Les jugements qu’il a rendus : Un juge ougandais m’a déclarée mère de Wasswa. Un juge éthiopien a désigné mes amis comme parents de Joseph. En effet, « [tu] as multiplié, Éternel, mon Dieu ! tes merveilles et tes desseins en notre faveur ; nul n’est comparable à toi ; je voudrais les publier et les proclamer, mais leur nombre est trop grand pour que je les raconte » (Ps 40.6).

Lorsque des difficultés surviennent et que j’ai du mal à marcher par la foi, je pense à ces garçons et je me rappelle ce que Dieu a accompli, et cela m’encourage énormément. Si nous réfléchissons à la providence dont Dieu a fait preuve par le passé, notre confiance augmentera et nous proclamerons plus judicieusement ses bonnes et fidèles actions.