Beaucoup de gens font plus confiance à leurs pharmaciens qu’à leurs pasteurs ! Les répondants à un sondage d’opinion ont été invités à évaluer « l’honnêteté et les normes éthiques » de 22 professions différentes. Les pharmaciens ont obtenu un score « élevé » et « très élevé » dans 75 % des cas. Les vendeurs de voitures et les membres du Congrès sont ceux à qui les gens font le moins confiance. Tristement, les dirigeants d’Église viennent au huitième rang, et seulement un répondant sur deux a dit que ceux qu’il connaissait sont des hommes intègres.

Paul avait laissé Tite sur l’île de Crète afin qu’il dirige le travail inachevé. Il devait « [établir] des anciens dans chaque ville » (Tit 1.5). Mais quel genre d’homme Tite devait-il établir comme dirigeant d’Église ?

« [Homme] irréprochable » vient au premier rang des 17 qualifications (v. 5-9), une qualité si importante que Paul l’a répétée (v. 7) : « [Il] faut que l’évêque soit irréprochable, comme économe de Dieu ». Pourquoi cela est-il si important ? Une atteinte à la réputation d’un dirigeant d’Église est une atteinte à la réputation de Dieu (Né 5.9 ; Ro 2.24 ; 1 Pi 2.12).

Il faut qu’un dirigeant d’Église « ne soit ni arrogant, ni colérique, ni adonné au vin, ni violent, ni porté à un gain honteux » (Tit 1.7). Mais il doit être « hospitalier, ami des gens de bien, modéré, juste, saint [et] tempérant » (v. 8). Non seulement un dirigeant doit-il satisfaire à ces normes morales élevées dans sa vie personnelle, mais il doit aussi posséder une compréhension approfondie de la Parole de Dieu et s’y tenir fermement. Il doit être capable d’enseigner la Parole, d’encourager les autres et de réfuter ceux qui s’y opposent (v. 9 ; 2 Ti 2.15).

L’évêque doit être « irréprochable » (Tit 1.7). Celui qui dirige l’Église de Dieu doit posséder des qualités morales élevées et la réputation d’être pieux (1 Ti 3.7). Les compromis sur ces qualifications sont peut-être la raison pour laquelle tant de gens font plus confiance à leurs pharmaciens qu’à leurs pasteurs.