En 2012, un groupe de réflexion a dressé une liste de 1000 citoyens intègres de leur pays. De ce nombre, ils en ont relevé 20 qui, selon eux, pourraient occuper un poste gouvernemental stratégique. Ceci a été fait en réaction à la consternation générale qui a suivi le fait que le tiers des dirigeants et des maires du pays faisait l’objet d’une enquête pour corruption. Ce pays peuplé de centaines de millions d’habitants n’était pas touché par une pénurie de candidats à un poste de dirigeant. Toutefois le groupe de réflexion estimait qu’il était impératif que des gens intègres sortent des élections.

Le manque d’intégrité était aussi un problème majeur au temps de Néhémie. Les murs avaient été rebâtis et les portes restaurées. La ville de Jérusalem était à nouveau en mesure de protéger ses habitants (Né 7). Mais Néhémie avait deux autres tâches à accomplir. Premièrement, il devait établir « les portiers, les chantres et les Lévites » dans leurs fonctions (v. 1). Pourquoi des portiers ? N’étaient-ils pas de simples gardiens de sécurité ignorés par la plupart des passants ? Non, leur contribution aurait dû être très appréciée, car à quoi bon posséder des murs imprenables s’ils sont contrôlés par des gens indignes de confiance ? La Grande Muraille de Chine a été percée à plusieurs reprises à cause de gardiens de sécurité soudoyés pour laisser entrer les envahisseurs. Les murs et les portes ne sont pas plus efficaces que ceux qui les gardent (v. 3).

Deuxièmement, Néhémie devait établir des chefs qui étaient intègres dans leurs voies (v. 2). Les Églises de notre époque ne sont pas à court de gens talentueux. Et souvent, ces hommes doués sont nommés à des postes de direction parce qu’ils ont du succès dans leur domaine professionnel. Mais sont-ils intègres et craignent-ils Dieu ? Ils devraient certainement être « [supérieurs] au grand nombre […] par [leur] crainte de Dieu » (v. 2).

En nommant des personnes à des postes clés, Néhémie a recherché des gens intègres, craignant Dieu plus que la plupart des gens. Faisons-en autant dans nos Églises.