Vu la taille de mon porte-clés de voiture et de maison, il devrait m’être difficile de le perdre. Mais il semble que je sois toujours en train de chercher mes clés, et c’est toujours au moment où j’en ai le plus besoin que j’ai du mal à les trouver. Une fois, j’ai perdu un trousseau de clés après avoir emballé des paniers-cadeaux pour une collecte de fonds pour la jeunesse. J’imagine celle qui a ouvert son cadeau se demander comment elle ferait pour réclamer la maison et la voiture qui venaient avec le panier !

Dans Jean 14.12, Jésus nous dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père ». Cet enseignement m’échappe un peu, surtout en lisant les incroyables miracles que Jésus accomplissait. Par contre, je suis parvenue à réaliser qu’il y a une différence entre savoir que je suis citoyenne du royaume de Dieu et vivre en tant que telle.

Intellectuellement, nous absorbons les vérités de l’Écriture et cherchons à les mettre en pratique. Pourtant, l’un des éléments fondamentaux du ministère de Jésus était son autorité, non pas dans le sens de donner des ordres, mais dans sa compréhension de qui il était et de qui il est. Son identité (et par le fait même, son autorité) s’étend bien au-delà de l’information. Elle provient du ciel, et non de la terre (Ap 1.13-18). Il devrait en être de même pour nous.

La croix était un échange d’identité de sa vie pour la nôtre. Pourtant Jésus n’avait pas besoin d’aller à la croix pour reprendre le pouvoir qu’il avait en quelque sorte perdu. Après tout, il avait déjà exigé que la tombe rende ses morts, que les corps soient guéris, les coeurs restaurés et que les démons fuient.

Il est mort afin de nous remettre les clés que nous avions perdues à cause de notre péché. Mais comme un trousseau de clés, nous n’en devenons propriétaire que si nous les utilisons (És 22.22 ; Mt 16.18,19).