Le bébé de mon amie a subi des lésions cérébrales à la naissance. Les médecins sont peu optimistes. Ils croient que si la petite fille survit, elle ne sera pas en mesure de mener une vie normale.

Depuis que j’ai appris cette nouvelle, mon esprit n’a cessé de chercher les mots appropriés à exprimer en prière. Je ne sais pas comment ni quoi prier en ce moment. Tout ce que je sais, c’est que je connais celui à qui je dois adresser mes prières : Dieu. Il est le Souverain, et il a dit qu’il m’entend quand je l’appelle (Lu 11.9,10).

Cela me rappelle que Dieu est capable d’opérer des miracles. Il a ramené la fille de Jaïrus à la vie ! Tout le monde était absolument certain que la jeune fille ne pouvait être guérie. Mais « il [Jésus] la saisit par la main, et dit d’une voix forte : Enfant, lève-toi » (8.49-55). Jésus n’a pas seulement chassé la mort ; il a guéri la jeune fille de la maladie qui lui avait volé sa vie.

Et si Dieu ne guérit pas ? Ce n’est certes pas par manque de puissance. Se pourrait-il qu’il n’aime pas entièrement ? Peut-être qu’il s’en moque ? C’est impossible ! Puisque lorsque je regarde la croix, je suis convaincue que Dieu est amour (1 Jn 4.9,10). Cela ne nous laisse qu’une dernière possibilité : il ne sait pas ce qui est le mieux. Job a été mis au défi d’examiner la création afin de constater que ce n’est pas vrai (Job 38 – 39). Dieu est bon, et il sait ce qui est le mieux.

Je vais donc simplement m’appuyer sur son pouvoir, son amour et sur sa sagesse pendant que je prie. Je ne sais peut-être pas ce que doivent contenir mes prières, mais les Psaumes me révèlent que je peux m’approcher de Dieu dans une honnêteté absolue. C’est ce que je vais faire. Et je me rappellerai ce qu’Oswald Chambers a écrit : « Je suis persuadé que par la prière d’intercession telle que Jésus l’a présentée, la puissance illimitée du Seigneur peut agir au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer. »