En 2003, le Vieil homme de la montagne, une corniche naturelle de granit située dans les montagnes Blanches, mesurant 15 mètres et pesant 700 tonnes, s’est détachée de la montagne et a glissé jusqu’à son pied. Cet incident a laissé quelques résidents dévastés et profondément attristés. Un homme a déclaré avoir perdu le plus ancien membre de sa famille. Depuis que le rocher avait dévalé la pente, les entreprises touristiques locales en étaient affectées.

David a décrit Dieu d’après une métaphore du rocher : « Sois pour moi un rocher protecteur, une forteresse, où je trouve mon salut ! Car tu es mon rocher, ma forteresse » (Ps 31.3,4). David le décrivit ainsi parce qu’il procurait stabilité et sécurité à lui et à son peuple (v. 4). Mieux vaut trouver son refuge en Dieu que se cacher dans une forteresse faite de mains d’hommes ou derrière d’énormes rochers.

Dans la Bible le rocher utilisé pour décrire Dieu symbolise la force et la pérennité, un lieu où les gens en danger se réfugient (v. 6). Pourtant, le peuple d’Israël s’était mis à la recherche d’autres rochers (des dieux ou des sources de stabilité, de force et de refuge). Il fut extrêmement déçu. Ces autres rochers finirent par s’écrouler sous le poids de la vie puisqu’ils étaient différents du « rocher des siècles » d’Israël (És 26.4). Dieu devait rappeler à son peuple que lui seul est l’unique vrai rocher, la source de stabilité, de force, de pérennité et de fidélité.

Parfois, les montagnes et les rochers sur lesquels nous nous appuyons (la famille, l’argent, les relations, les réseaux et la carrière) s’écroulent soudainement en plein milieu de la nuit. Que ces moments puissent nous rappeler de rejeter tous c’est faux rochers et de faire appel à celui qui est puissant et fidèle, et de dépendre uniquement du Rocher éternel qui ne s’écroulera jamais.