En tant qu’infirmière, Geri savait qu’à tout moment elle pourrait avoir à répondre à une urgence médicale. Mais elle ne croyait pas que cela arriverait. Un jour, alors que sa famille était en vacances dans une station balnéaire, un homme près d’elle s’est soudainement évanoui. Geri a mis sa formation à exécution. Son intervention rapide a permis de garder l’homme en vie.

Peu de temps après, l’homme voulant lui démontrer son appréciation de façon concrète, lui a fait cadeau d’une charmante horloge sur laquelle était gravé ce message : MERCI POUR LE DON DU TEMPS.

Il y a très longtemps, un roi de Judée a demandé à Dieu de lui faire don du temps. Ezéchias avait aboli les pratiques des cultes païens sur tout le territoire et avait ramené le peuple à une vie fondée sur la justice, la miséricorde et l’obéissance au seul vrai Dieu. Toutefois, alors qu’il était dans la trentaine avancée, il a été frappé d’une maladie mortelle. Alors, il « tourna son visage contre le mur, et fit [une] prière à l’Éternel » (2 R 20.2). Puis il « répandit d’abondantes larmes » (v. 3). Résultat ? Dieu a ajouté 15 années à la vie d’Ezéchias (v. 6).

On peut facilement comprendre la réaction du jeune roi à l’annonce de cette mauvaise nouvelle. Mais étrangement, Jésus, lui, était indifférent au sujet de sa mort à venir. Il a parlé de sa propre mort en disant : « [Si] le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn 12.24). Puis, il nous a invités à nous joindre à lui : « Si quelqu’un me sert, qu’il me suive […] Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera » (v. 26).

Ceux qui apprennent véritablement à vivre s’accrochent de moins en moins à la vie. Jésus a dit : « Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle » (v. 25).