Elihu était fâché. Alors qu’il écoutait la conversation d’un homme souffrant avec ses trois amis, sa colère montait (Job 32.2,3).

« Job, tu es puni à cause de tes péchés ! »

« Non, je suis innocent. Dieu me traite injustement. »

« Job, repends-toi. Dieu ne rejettera pas un homme irréprochable. »

« Peu importe ce qui arrive, on me trouvera coupable. À quoi bon essayer ? »

« Job, tu mérites pire. Sois reconnaissant de n’avoir pas reçu ce que tu mérites. »

« Quels piètres consolateurs vous êtes ! »

Les échanges se poursuivaient. À la longue, ils avaient fini par s’agacer les uns les autres. Quel est l’intérêt de continuer ? Nous n’arrivons pas à nous entendre de toute façon. Job ne voyait en lui-même rien de mal ; et eux ne voyaient rien de bien en Job.

Ses amis avaient tort. Autant dans leur perception de Dieu que dans leur approche envers Job. Et Dieu était en colère contre eux (42). Toutefois, leurs torts n’ont rien arrangé pour Job.

D’après l’auteur Ray Stedman, « Job, tout comme ses amis, possédait une théologie restreinte qui ne laissait pas de place aux voies de Dieu au-delà de la pensée de l’homme » (Traduction libre). Ainsi, Elihu a rappelé à Job que « Dieu est plus grand que l’homme » (33.12). Derrière chaque action de Dieu se trouve un coeur aimant. Dieu agit toujours conformément à sa nature compatissante. Même si nous pensons autrement, c’est souvent nous qui faisons fausse route à cause de nos erreurs de jugement.

Elihu nous donne quelques leçons sur la façon de consoler les gens en détresse. Premièrement, nous devons être prompts à écouter et lents à parler (32.11,12). Deuxièmement, si nous voulons aider les autres, nous devons mémoriser la Parole de Dieu. Avec ces réserves de sagesse biblique, nous serons en mesure de dispenser la grâce par le Saint-Esprit qui nous y incite (v. 18).