Ma famille et moi avons récemment rendu visite à mes parents qui habitent dans un État éloigné. Nos deux fils aiment leur « mamie » et leur « papi », alors ils étaient tout excités à l’idée de les voir. Ils étaient aussi très heureux de manquer une semaine d’école, de prendre l’avion et d’assister à un match de football universitaire en compagnie de tous les hommes de la famille. Comme vous pouvez l’imaginer, mes garçons comptaient les jours qui restaient avant le voyage, ce qui était en même temps insoutenable et très excitant pour eux.

Tout au long des Écritures, les prophètes et les apôtres recommandent au peuple de Dieu de veiller et d’attendre le jour où Dieu agira (És 30.18 ; La 3.25 ; Ha 2.3 ; Ga 5.5). Le prophète Malachie parle de ce jour comme d’un jour d’espoir et de colère. Quand Dieu agit, c’est une bonne nouvelle pour ceux qui ont besoin d’être secourus et pour ceux qui ont choisi la justice. Toutefois, la venue de Dieu dans notre monde est une promesse terrible pour ceux qui ont choisi de suivre la voie de la rébellion, de l’injustice et de la violence.

Le prophète Malachie donne de sérieux avertissements aux contrevenants : « [Le] jour vient, ardent comme une fournaise. Tous les hautains et tous les méchants seront comme du chaume ; le jour qui vient les embrasera, dit l’Éternel des armées, il ne leur laissera ni racine ni rameau » (Ma 4.1). Mais ceux qui s’accrochent à Dieu ont des raisons d’entretenir d’immenses espoirs : « [Pour] vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes ; vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d’une étable » (v. 2).

Le jour que Dieu prépare sera un jour béni, et cela signifie que, dès à présent et jusque là, Dieu nous prodigue chaque jour ses soins les plus attentifs. Un jour (le jour de Dieu), tous ceux qui espèrent en lui connaîtront sa joie éternelle.