Lorsque mon fils a commencé à suivre des cours de mandarin, je me suis émerveillée devant les documents qu’il a ramenés à la maison après sa première séance. En tant qu’anglophone, j’avais du mal à comprendre en quoi l’alphabet chinois correspondait aux mots parlés. Cette langue me semblait incroyablement complexe, presque incompréhensible.

Parfois, j’éprouve ce même sentiment de confusion devant les façons de faire de Dieu. Je sais qu’il a dit : « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies » (És 55.8). Reste qu’une partie de moi a l’impression que je devrais réussir à comprendre pourquoi Dieu permet que certaines choses se produisent. Après tout, je lis sa Parole fréquemment et son Saint‑Esprit habite en moi.

Lorsque je pense avoir le droit de comprendre les voies de Dieu, j’essaie de m’engager de nouveau à être humble. Je me rappelle que Job n’a pas obtenu d’explication à toutes ses souffrances (Job 1.5, 8). Il s’est donné du mal pour les comprendre, mais Dieu lui a demandé : « Celui qui dispute contre le Tout‑Puissant est‑il convaincu ? » (39.35.) Ce à quoi Job a répondu avec contrition : « [Que] te répliquerais‑je ? Je mets la main sur ma bouche » (v. 37). Job est resté bouche bée devant la grandeur de Dieu.

Même si les voies de Dieu nous sont parfois mystérieuses et insondables, nous avons l’assurance qu’elles sont supérieures aux nôtres.