Je me tournais et me retournais dans mon lit. Mon coeur était troublé et mon esprit agité. Je réfléchissais à une décision que je devais prendre et qui pourrait donner une nouvelle direction à ma vie. Durant ce moment effrayant, je me suis mise à prier : Seigneur, enseigne‑moi à prier !

Les disciples ont fait une demande similaire à Jésus (mais pour une tout autre raison). La réponse de Jésus est consignée pour nous dans Luc 11.2‑4.

Je ne cesse de m’étonner devant le fait que Jésus nous a appris à nous adresser à Dieu en l’appelant notre Père. Il aurait pu utiliser « Seigneur » ou « Dieu Tout‑Puissant », mais il ne l’a pas fait. Cela est significatif. Le terme « Père » exprime l’affection et l’amour d’une relation personnelle avec le Créateur Souverain de l’univers.

Martyn Lloyd‑Jones a parlé de cette réalité en disant : « Si vous me demandez d’énoncer en une seule phrase le plus grand défaut dans la vie de la plupart des chrétiens, je dirais que c’est notre incapacité à connaître Dieu en tant que Père ainsi que nous devrions le connaître… Ah oui ! disons‑nous, nous le savons et nous le croyons. Mais vivons‑nous quotidiennement comme si nous le savions ? Est‑ce quelque chose dont nous sommes conscients en tout temps ? Si seulement nous pouvions saisir cela, nous pourrions répondre aux possibilités et aux éventualités qui s’offrent à nous avec un sourire. »

Jésus nous a offert une illustration pour nous aider à mieux connaître notre Père (v. 11‑13). Essentiellement, il a dit ceci : « Peu importe ce qui vous apporte un bienfait spirituel, votre Père céleste vous le donnera certainement. » Alors que je réfléchissais encore à la décision importante que je devais prendre, j’étais heureuse de pouvoir communier avec mon Père et de chercher à comprendre son amour et sa sagesse.

Ainsi, en tant que son enfant qui désire l’aimer, je prie que son nom soit loué, que ses intérêts l’emportent et que sa volonté soit faite !