Ma femme et moi sommes récemment allés voir une exposition sur le Titanic au musée de notre quartier. En marchant autour des objets, en visionnant des vidéos et en regardant des photos, les événements du 15 avril 1912, le jour où le Titanic a coulé, sont devenus réels pour nous. Le récit d’une femme âgée et de son mari nous a particulièrement émus. Lorsqu’on a demandé à Ida Straus de monter à bord d’un canot de sauvetage avec d’autres femmes et de laisser son mari derrière, elle a refusé. « Je ne me séparerai pas de mon mari. Nous avons vécu ensemble, nous mourrons ensemble », a-t-elle dit. Ils ont été vus pour la dernière fois debout sur le pont, bras dessus, bras dessous, attendant que le bateau descende en eau profonde.

On se souviendra pour toujours du courage d’Ida Straus, de la même manière qu’on se souviendra des leçons de ce que Dieu a fait pour son peuple dans le livre d’Esther. Un homme nommé Haman a comploté la mort de tous les Juifs. Mais après qu’on a su la vérité sur le méchant Haman (Es 7.3‑10), Mardochée et la reine Esther, sa jeune cousine, ont été honorés par le roi Assuérus. Qui plus est, les Juifs, le peuple de Mardochée et d’Esther, ont été épargnés d’une mort imminente grâce à l’intervention du roi et de son décret leur procurant un certain pouvoir (8.11).

Dans ce stupéfiant récit de renversement de situation, on peut clairement voir la puissance souveraine de Dieu. Il a donné au peuple juif la victoire sur leurs ennemis pendant deux jours, et ils ont répondu en en instituant la fête de Purim, qui est célébrée chaque année (9.16,17,26). Mardochée leur a dit « de célébrer […] comme les jours où ils avaient obtenu du repos en se délivrant de leurs ennemis, […] et de faire de ces jours des jours de festin et de joie où l’on s’envoie des portions les uns aux autres et où l’on distribue des dons aux indigents » (v. 22).

Lorsque nous nous rappelons ce que Dieu a accompli, autant dans les temps anciens qu’à notre époque, cela approfondit notre foi et nous donne le courage pour traverser les eaux sombres. Rappelez-le-vous.