La lune de miel est terminée. La routine s’installe à nouveau, une différente. Maintenant, vous avez un partenaire avec qui vivre. Il ne s’agit plus uniquement de vos habitudes et préférences. Vous devez apprendre à danser le tango avec lui ou elle selon de nouveaux pas. C’est là qu’on commence à se marcher sur les pieds. C’est là où Cantique des Cantiques 5.2,3 entre en jeu.
Vous avez fait le ménage, enfilé votre pyjama et vous êtes maintenant profondément endormi(e). Tout à coup, votre époux(ouse) vous réveille et vous demande une faveur. Vous êtes réticent(e) et lui répondez de manière froide. Ou vous êtes en train de regarder la télévision et il (elle) s’assoit et désire vous parler. Vous lui lâchez un : « Chéri(e), peut-on attendre la fin du programme avant de discuter ? »
Peu après, vous vous sentez coupable d’avoir été indifférent(e) et vous tentez de vous réconcilier. Vous « [l’avez] appelé [(e)], et il [(elle)] [n’a] point répondu » (v. 6).
Les conseillers matrimoniaux disent que lors d’un conflit, soit vous faites face, soit vous fuyez. Celui qui fait front désire parler et trouver une solution alors que celui qui fuit veut mettre un terme à la discussion et s’en aller afin de se calmer.
Bien qu’il soit important de connaître la réaction naturelle de chacun quant aux conflits, le remède à l’égoïsme, à l’indifférence et à la mauvaise communication se trouve dans Cantique des Cantiques 5.10-16.
Alors que la femme énumère les merveilleuses qualités de son bien-aimé, elle réapprend à l’apprécier. Elle conclut : « Et toute sa personne est pleine de charme » (v.16).
N’exigeons pas la perfection l’un de l’autre, celle qui n’appartient qu’à Dieu seul. Minimisons les faiblesses de l’autre, soyons prompts à louanger et à magnifier ses forces et sa beauté, et voyons l’autre à travers un regard aimable et patient. Puissions-nous ne jamais tenir pour acquis l’amour de l’autre, mais faisons sans cesse l’expérience de cette merveille à couper le souffle qui s’exclame : « C’est moi que tu as choisi(e) entre tous ! »