L’autre jour, mon fils Alex et moi avons fait une « promenade attentive » dans notre quartier. Nous avons marché en silence, puis, avant de rentrer, nous nous sommes raconté tout ce que nous avions entendu. J’ai rappelé le cri des oies et le bruit de nos pas. Alex a mentionné le klaxon d’une voiture, le grincement d’un camion des éboueurs et le moteur d’un avion dans le ciel.
Il est important de savoir écouter. Cela nécessite d’abandonner notre propre voix intérieure et notre désir de dire ce que l’on pense. Écouter a sa place dans notre vie de tous les jours tout comme dans notre vie spirituelle.
Jeune garçon, le prophète Samuel a écouté Dieu. Une nuit, il s’est réveillé, car on l’appelait par son nom. Après avoir reconnu la voix de Dieu (1 S 3.7-9), il a dit : « Parle, car ton serviteur écoute » (v. 10). C’est la réponse d’un coeur humble et bien disposé. Il a reconnu son statut de serviteur devant l’Éternel et l’a invité à continuer.
Samuel n’a prononcé que cinq mots. Son silence a permis à Dieu de l’informer des événements à venir (v. 11-14). Son silence a aussi démontré que celui qui parle moins écoute plus.
Le lendemain a prouvé que Samuel avait vraiment écouté Dieu. Le sacrificateur Élie, son maître, lui a demandé ce que Dieu avait dit, et « Samuel lui raconta tout, sans rien lui cacher » (v. 18). De pouvoir répéter ce que Dieu nous a dit révèle que nous l’avons bien écouté.
Bien que Dieu ait parlé directement à Samuel (v. 1), aujourd’hui, il s’adresse habituellement à nous au moyen de sa Parole. Lorsque nous lisons la Bible, sommes-nous suffisamment disposés, humbles et silencieux pour entendre ce qu’il veut nous dire ? Pouvons-nous le répéter aux autres ? Est-ce que notre marche spirituelle avec Dieu est une « promenade attentive » ?
Quelle est la dernière fois où vous avez invité Dieu à vous parler par la lecture de sa Parole ? Quel est le lien entre l’écoute et le silence ?