Un jour, Edgar Allan Poe a écrit : « Le plaisir, qui est à la fois le plus pur, le plus élevé et le plus intense des plaisirs, vient, je le soutiens, de la contemplation du Beau. » Selon le psalmiste, ce plaisir c’est la contemplation de Dieu.
Le principal désir et rêve de David était de vivre dans la présence de Yahweh (représentée par le tabernacle) et de ressentir sa beauté (Ps 27.4). Qu’est-ce que la contemplation de la magnificence de l’Éternel pour David ? C’est sa façon d’exprimer l’inexprimable et de décrire le seul vrai Dieu, immortel et invisible (1 Ti 1.17). D’un côté, il voulait voir sa beauté au sens littéral, mais en même temps, il désirait connaître les qualités invisibles de Dieu qui constituent la définition de la beauté. David comptait profiter de la douceur du Seigneur, se réjouir de son amitié indéfectible, prendre plaisir en sa nature parfaite et le rencontrer face à face. Il ne voulait pas simplement une image de la beauté. David soupirait après Dieu. Pour lui, le plaisir à la fois le plus pur, le plus édifiant et le plus intense était de contempler Dieu.
Dieu désire que son peuple prenne plaisir en lui et le contemple afin de goûter à cette joie. Nous pouvons le faire en cherchant Dieu de tout notre coeur, en ayant soif de lui, en l’adorant pour la beauté de sa sainteté, et en le louant avec des chants de joie ! Notre plus grand désir devrait être de faire de Dieu notre priorité de tous les instants. Considérer la magnificence de Dieu mène à la vie (Am 5.4-6) et au bonheur (Ps 119.2), renouvelle nos forces (És 40.30,31) et remplit notre coeur de joie (1 Ch 16.10, Ps 105.3).
Puissions-nous contempler l’Admirable, étant transformés par la perfection de sa sainteté, de son amour, de sa sagesse et de son soutien !
Que faire pour que Dieu soit constamment l’objet de nos pensées ? Quel plaisir éprouvons-nous lorsque toute notre attention est tournée vers sa magnificence ?