À une certaine période, alors que j’avais une étroite relation avec Jésus, la vie est devenue extrêmement difficile. J’avais dit à un ami que je me sentais comme une souris, secouée de part et d’autre dans les pattes d’un chat jouant avec sa victime avant d’y porter le coup de grâce.

Hier, je parcourais le blogue d’une femme dont le mari était en train de mourir du cancer. Alors qu’elle était au point culminant de la bataille, elle était allée à la cafétéria de l’hôpital se chercher à manger. Et là, au lieu de lui faire preuve de compassion et de bonté, la caissière lui a fait passer un mauvais quart d’heure parce qu’il lui manquait cinq cents. J’ai remis ma période difficile en question.

Il arrive parfois qu’au moment où nous avons atteint le comble du stress, de la tristesse, de la colère ou de la douleur, une nouvelle flèche nous soit tirée dessus. Dans ces circonstances, même la plus banale des fautes commises à notre endroit nous semble exagérée, inopportune et injuste. C’est alors que nous doutons de l’amour, de la protection et de la providence de Dieu.

Lorsque la situation nous paraît insoutenable, Dieu désire ardemment que nous trouvions notre réconfort en lui. Il souhaite que nous fassions l’expérience (autant dans nos meilleurs moments que dans les plus difficiles) des vérités de Psaume 62.6-8 : « Oui, c’est lui qui est mon rocher et mon salut ; ma haute retraite : je ne chancellerai pas. Sur Dieu reposent mon salut et ma gloire ; le rocher de ma force, mon refuge, sont en Dieu. En tout temps, peuples, confiez-vous en lui, répandez vos coeurs en sa présence ! Dieu est notre refuge. »

Je peux affirmer que Dieu m’a sortie de ma période la plus sombre. Et, à la femme mentionnée plus haut, il a donné de l’espoir, de la confiance et de la joie, même après la mort de son mari.

Aujourd’hui, demandez à Dieu qu’il vous aide à saisir l’essence de Josué 1.9 : « l’Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras ».